Coucher de soleil sur le Serre de Barre
Serre de Barre - vue des gras -3
Les Vans vue générale 3.JPG

Bienvenue sur le site de la commune des Vans

Au pays des Vans, la nature est à la fois l’hôte et l’invitée d’honneur :
Une mosaïque de paysages et de milieux naturels.

Les Vans - bourg

Commune de petite superficie (286 hectares), Les Vans forme depuis plusieurs siècles, le centre urbain d’un bassin de vie à caractère rural, mais ayant pris pied dans l’industrie à partir de 1750 (mines et filatures principalement).

Les couleurs de son blason « D’Azur au soleil d’or » ont été reprises dans le logo de la commune.

Situé au sud-ouest du Piémont ardéchois, Les Vans est un lieu de contact entre les Cévennes et les plateaux calcaires du Bas-Languedoc ; longtemps les routes s’arrêtèrent ici pour laisser place aux chemins vers la montagne, parcourus à pied ou au pas des animaux (hier, caravanes muletières, randonneurs aujourd’hui). Limites politiques, administratives et religieuses également, pour ce secteur limitrophe du Vivarais méridional qui regardait vers le sud et se reliait à Uzès et au Languedoc ; aujourd’hui en Ardèche (Auvergne-Rhône-Alpes) mais limitrophe du Gard et de la Lozère (Occitanie).

Ici, s’échangeaient – et s’échangent encore – les productions du Massif central et celles du sud-est : céréales de la montagne contre vin de la région ou au-delà. Plusieurs foires et marchés (dont, celui, très ancien, du samedi matin) permettaient aux agriculteurs du « pays » et à des marchands venus de l’extérieur de vendre les produits essentiels : sel, vin, huiles, viandes, châtaignes, céréales, fruits…

À cette activité marchande, s’ajoutait celle des artisans, qui fabriquaient sur place la plupart des articles utiles à la vie quotidienne (ou pour le commerce) : l’artisanat local se fondant sur le travail des peaux et des cuirs, des tissus et toiles (laine, chanvre, soie), mais aussi du métal et plus tard de la poterie. Aujourd’hui encore, le caractère commerçant des Vans reste remarquable.

Lors d’une prochaine balade en centre-ville, on (re)découvrira que la plupart des bâtiments du vieux centre témoignent de cette histoire avec en rez-de-chaussée, une boutique ou une pièce voûtée qui servait d’atelier, d’office, d’étable ou de cellier… et l’escalier droit longeant la façade qui dessert les pièces de vie et la partie « privée », familiale, de l’édifice.

On note enfin, l’importante présence, dans la cité, d’une population plutôt aisée, composée (avant la révolution) de nobles, de bourgeois, ainsi que d’hommes de loi, de notaires, de médecins – dont l’illustre chirurgien Léopold Ollier (voir sa monumentale statue, œuvre du sculpteur Alfred Boucher).

Comment expliquer la naissance de cette cité, sise dans une cuvette au pied du Serre de Barre (909 m. d’altitude) ? Par une présence invisible (mais que l’on peut parfois deviner quand on tend l’oreille), et cependant continue et essentielle : celle de l’eau, ressource rare dans les contrées méridionales. En effet, pas moins de cinq ruisseaux (aujourd’hui entièrement couverts) irriguent Les Vans : le Bourdaric, le Foussat, la grande fontaine (notre actuel lavoir), les Passets et le Rousselet. C’est bien l’eau qui permit l’agriculture mais encore le travail de tannage des cuirs et peaux qui fut certainement le premier artisanat vanséen.

Ainsi perdure, à travers le temps, ce rôle centralisateur des Vans et le fait que la commune a su, au fil des ans, se doter des équipements scolaires, culturels, sportifs ou de santé, nécessaires à sa population : crèche, écoles, collège, gymnase, station médicale, musée, cinéma, médiathèque… La commune est vivante toute l’année, rythmée par des festivités et des animations tant communales qu’associatives.

 
  • Maire : Jean-Marc MICHEL
  • Siège Mairie Les Vans : 5 Rue du Temple - 07140 LES VANS 04 75 87 84 00            contact@les-vans.fr
  • Horaires d'ouverture au public :
    • Lundi 8h30-12h30 * 13h30-17h30
    • Mardi 8h00-12h00 * 13h30-17h00
    • Mercredi 8h30-12h30 * 13h30-17h30
    • Jeudi 8h00-12h00 * 13h30-17h30
    • Vendredi 8h30-12h30 * 13h30-17h00


 

Les Vans - bourg- toits
Les Vans - bourg- toits
Les Vans vue générale 1
Les Vans vue générale 1
Les Vans vue générale 2
Les Vans vue générale 2
Les Vans - bourg- toits



 

Pour aller plus loin… à la découverte des quartiers vanséens et de leur histoire

La plus ancienne mention écrite connue des Vans date de 1208 : ecclesiam sancti Petri de Vannis cum ipsa villa, « l’église saint Pierre des Vans et la ville elle-même » y sont reconnues, par le pape, comme une possession de l’abbaye de Saint-Gilles. La ville étant signalée en toutes lettres, on est alors autorisé à penser que celle-ci s’est mise en place, au plus tard, dans le courant du siècle précédent (le XIIe, voire même le XIe).

 Le bourg fut longtemps concentré sur trois quartiers :

  • La ville haute (comprise aujourd’hui entre les rues du Marché, Courte, du Cancel, de la Calade et du Temple) – qui forme probablement, le noyau originel de la cité.
  • Le fort-vieux centré autour de l’église Saint Pierre-aux-Liens (situé entre la rue Léopold Ollier, les bâtiments qui bordent la place de l’église et la place de l’Oie).
  • Et la ville basse (limitée par la place Ollier, la rue de la place Thibon, le rond-point du Vivarais, le côté externe des bâtiments de la rue de la Fusterie et la rue du Marché).

 Jusqu’en 1800, ses trois quartiers restent enserrés (ce qui explique la densité actuelle du vieux centre) dans les limites d’un barri ("barrière") ; celui-ci est composé ici, d’un mur continu et là, des façades jointives des maisons. Deux portes principales et deux petites portes ouvrent sur l’extérieur. Au-delà de cette date, le vieux-centre s’ouvre et de nouveaux quartiers se développent, d’abord autour de la place de la Grave (place Ollier), mais aussi au Temple ou le long de la rue des Bourgades...

 Les anciens quartiers extra muros, qui étaient principalement à vocation agricole mais abritaient ici ou là des habitations : Les Armas, L’Auche (Place de l’Oie), La Barre, Champfagou, Champvert, La Clairette, les Portals, se densifient et l’on y construit à partir des années 1950, des résidences pavillonnaires plus adaptées aux usages de la période.